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THE CEMETARY GIRLZ – L’Envol du Corbeau


Deathrock / Goth-Rock – France

Manic Depression records – 2023


Dire que le nouvel opus des filles du cimetière était attendu est un doux euphémisme. Nous devrions plutôt dire que c’était l’album espéré depuis longtemps comme le phare du deathrock à la française. Pourtant, il aura fallu patienter 10 ans depuis l’excellent Opus Vitae pour avoir enfin l’opportunité de poser nos oreilles sur l’intégralité des 6 titres pour une durée d’environ 40 minutes.

Alors, l’Envol du Corbeau valait-il le coup d’attendre 10 ans ? Est-il le messie noir des âmes damnées du deathrock ?

En un mot : OUI !


L’attente valait vraiment le coup et ce troisième album de The Cemetary Girlz est clairement un album majeur, un de ceux qui a le potentiel et même l’obligation de devenir culte. Tous les éléments d’un grand album sont présents : compos parfaites, son de malade (et pourtant ultra organique), univers identifiable mais avec quelque chose en plus : une sorte d’envie d’en découdre palpable qui donne une cohérence et une évidence à l’album telle qu’on l’adore dès la première écoute. On ne sait pas exactement pourquoi mais on sait qu’on y retournera jusqu’à ce que mort s’en suive tant les 6 titres se posent comme des hymnes magnifiquement funèbres qui n’auront de cesse de vous surprendre encore et encore par leur qualités.

Je ne m’étendrai pas sur les qualités intrinsèques de chaque instrument ou de la voix, ni de la qualité de composition, il y aurait bien trop à dire. Je me contenterai de vous dire que les ambiances darks et épiques de l’album font mouche à chaque instant et transpirent l’honnêteté dans chaque riff, dans chaque mélodie.

J’ai personnellement été ébahi par la créativité du trio et par la maturité des différents titres qui, malgré leurs différences, forment un ensemble cohérent qui, et j’ose le terme, fait montre de génie artistique. Qu’on écoute la puissance évocatrice de « The Wanderer », la noirceur façon Christian Death de « Eternal Night », la beauté sombre de « Faded Roses » ou encore la dimension épique de « L’envol Du Corbeau », ce sentiment d’être face à une pièce maîtresse est sans cesse présent.

Il est difficile pour moi de rentrer plus dans le détail de chaque petit élément qui, agencé avec les autres, forment un ensemble vraiment unique en son genre et faisant de cet album un géant de la colline parmi ses pairs, un colosse d’airain du Goth-Deathrock. Finalement, je ne peux que vous dire que j’ai été renversé par la beauté de cet album jusqu’au plus profond de mon être.

10 ans après leur second album déjà excellent, The Cemetary Girlz ont relevé le défi du retour tardif de la plus belle des manières : ils ont mis au monde un Chef-D’œuvre capable de créer la passion chez toute une nouvelle génération de fans sans laisser les vieux briscards de côté. Un disque capable de créer un mouvement et de s’ériger en modèle pour les années à venir.

À écouter, acheter, partager, offrir, diffuser sans retenue ni modération. À soutenir quoi qu’il arrive.

CHEF-D’ŒUVRE !




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