Post-Punk / Deathrock – Australie
Symphony Of Destruction – 2016
Je suis récemment retombé sur mon vinyl de cet album en parcourant mes étagères à la recherche d’une bonne prod à redécouvrir. Eh bien mon vieux, c’était un très bon cru que ce premier album de Rule Of Thirds.
Mélangeant habilement Post-Punk et Deathrock américain, le sextet australien en a sous la pédale. Les compositions assez dérangées et en même temps très accrocheuses font mouche directement. La guitare lead clairement l’ensemble avec le chant féminin possédé façon Christian Death période Rozz.
Les rythmiques ne sont pas en reste et assurent le boulot comme il se doit avec un panache certain. Le son de basse est d’ailleurs très bon et identifiable, on la repère immédiatement et elle fait parfaitement le lien entre la batterie et les lignes mélodiques de guitare. Le jeu de batterie très porté sur les toms (« Higher Forms ») évoque le Deathrock dans sa forme la plus pure et Rock’n’Roll. Un délice si vous aimez votre musique Goth bien puissante et énergique.
L’album, bien que dérangé dans ses compositions, a un goût d’instantané qui de plaisir immédiat qui lui donne un charme fou. La production très organique enfonce le clou et on a franchement l’impression de se retrouver face à un album des années 80/90 alors que ce petit bijou est sorti en 2016 !
Je ne suis guère étonné de voir que le vinyl est sorti chez Symphony Of Destruction, label breton de qualité, qui nous gratifie ici d’une fort belle édition, simple et efficace.
Globalement, si vous êtes nostalgiques des prods à l’ancienne et que vous aimez votre mélange Post-Punk/Deathrock avec une touche très 80’s Goth, vous ne serez pas déçu·e·s.
Quel dommage que le groupe n’ait pas sorti de nouvelles prods depuis cet album vraiment démentiel, car on sent directement le potentiel accrocheur à l’écoute de titres comme : « Fingerprints », « Blue And Red » ou encore l’excellent et enivrant « The River » qui clôture l’album de la plus belle des manières.
À (re)découvrir absolument.
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