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CABARET FANTÔME – Seas Of Lights (EP)


Dark-Rock / Rock-Wave – France

Autoproduction – 2022


Écoutez la ligne de guitare à partir de 02 : 04 sur le titre « Rockwave » et courrez acheter ce putain de chef-d’œuvre !

Fin de la chronique.

Non, je déconne, on va développer un peu quand même.


Cabaret Fantôme, c’est une histoire peu commune. Constitué de musiciens actifs dans d’autres formations (avec par exemple Jey Deflagratör, guitariste chanteur de l’excellent groupe de Thrash Metal Hexecutor) qui se sont réunis pour partager une passion pour le Rock à l’ancienne. Adeptes de The Smiths, The Sound, The Cult, Dire Straits… vous ne serez pas déçu·e·s !

La première chose qu’on remarque en écoutant Seas Of Lights, c’est la très belle voix de Jey qui lead admirablement l’ensemble avec son timbre si particulier et son chant bourré d’expression et de saveur. Ses lignes sont très bien intégrées aux compositions et assurent au EP un capital sympathie colossal. Cependant, on se rend bien vite compte au bout de quelques minutes qu’un autre élément vient vraiment donner à Cabaret Fantôme un atout inestimable : le jeu de guitare virtuose de Stéphane qui donne l’impression que la guitare elle-même est une entité vivante à part entière (« Rockwave » toujours, « Cosmos Highway »). Que cela soit au niveau des lignes mélodiques ou des solos endiablés, le bougre excelle à tous les niveaux sans jamais tomber dans le déballage technique. Son jeu est sans doute un des plus beaux que j’ai entendu à ce jour (Dave Murray restant intouchable, bien sûr héhé).

Il ne faudrait bien sûr pas oublier la section rythmique impeccable constituée de Ox (Basse) et Alexandre (Batterie). Leur jeu à la fois carré et mélodique, plein de finesses et de détails renforce le sentiment de virtuosité de l’ensemble. On ne le dira jamais assez, mais sans une bonne section rythmique de ce calibre-là, aucune partie lead (aussi virtuose et incarnée soit-elle) ne saurait avoir un impact aussi puissant. Les deux compères assurent le job avec un panache digne des plus grands et je leur tire mon chapeau.

Alors que reste-t-il à dire sur l’ensemble ? Qu’écoute-on lorsque ce disque tourne dans la platine ? Et bien, je vous dirais un 4 titres monumental et très personnel quelque part entre toutes les légendes citées plus haut. Mais Cabaret Fantôme va plus loin en proposant une musique personnelle, prenante, sensible, profonde et mélodique. Tous les morceaux sont géniaux et le EP se termine sur le dantesque « Cosmos Highway », beau à en crever.

Ce premier disque met l’eau à la bouche et je peux vous dire que vous allez pleurer toutes les larmes de votre corps en sachant qu’il est récent, donc, qu’il faudra patienter avant de découvrir de nouvelles chansons. Je vous encourage cependant à aller voir le groupe sur scène pour avoir un aperçu, l’expérience vaut vraiment le détour.

Personnellement, je retourne voyager sur l’autoroute du cosmos et vous invite grandement à faire de même.

Attention, chef-d’œuvre !



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