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DARK LINE SPECTRUM – Stolen Memory (Reiteration)


EBM / Indus / Dark Electro – France

Autoproduction – 2025

 

Aaahhh, dire que j’ai attendu la sortie de cet album est un doux euphémisme. Mes amis Drone et Taxidermie ne sont pas des artistes nés de la dernière pluie, bien au contraire. De plus, les liens qui nous unissent sont forts dans la mesure où le studio d’enregistrement personnel du groupe : Syn-Drone Studio, est le lieu où je me rends pour enregistrer une partie de mes propres musiques et c’est également Drone qui s’occupe du son pour les projets The Last Oath et Night Train To Nowhere.

Voir enfin sortir ce nouvel album de Dark Line Spectrum, c’est donc un peu comme voir une magnifique fleur unique éclore et se développer sous ses yeux.

Et quel album ! Peu de projets EBM/Electro peuvent se targuer d’avoir autant d’allure !

Tout d’abord, et c’est ce qui saute le plus directement aux oreilles, le son est incroyable. Drone étant un ingénieur du son hors pair, un orfèvre des fréquences, le travail de Mix et Master est exemplaire. Les moindres détails sont mis en valeur avec brio. Pour peu que vous aimiez les boites à rythmes mixées en avant, vous allez être sur votre derrière ! Chaque synthé, chaque ligne mélodique est étudiée avec le plus grand soin et « craftée » à la main par le maître Drone lui-même. Une leçon magistrale de sound design.

Les compositions, ensuite. Ces dernières sont variées, avec des atmosphères différentes (quoi que toujours bien dark), des tempos différents et des partis pris esthétiques toujours développés et jamais hasardeux. On passe d’un « Insanity » chargé d’émotions à un « Contaminated » aux allures de fin du monde. Drone utilise d’ailleurs au maximum ses capacités vocales en adaptant son type de chant à l’esthétique de la composition. C’est très rare pour être noté et cela donne un cachet spécifique à la musique de DLS. Mon titre favori reste pour le moment le furieux « Vagabond Of Limbo » et son atmosphère urbaine dystopique. La composition est bien trouvée, bien équilibrée et surtout très bien rythmée avec ce qu’il faut d’harmonisations efficaces pour sans cesse capter l’attention. Les influences EBM sont vraiment palpables mais DLS parvient à imposer un style unique qui, bien qu’il soit très sombre, conserve toujours une vitalité rythmique parfaite pour défoncer les dancefloors 🙂.

Les visuels et clips créés via IA par Taxidermie vous aideront d’ailleurs à visualiser l’univers esthétique particulier de DLS. Un usage de l’IA étonnamment beaucoup plus artisanal que la moyenne car Taxidermie retravaille chaque élément comme une véritable couturière experte.

J’ai hâte de découvrir ces nouvelles compositions sur scène, d’autant plus que le groupe prépare un show immersif en utilisant la VR combinée avec un show laser 😱 autant dire que cela sera sans doute impressionnant.

Il reste que la base musicale est extrêmement solide et qu’elle se suffit à elle-même pour passer un extraordinaire moment d’écoute. Un album qui, je l’espère, fera date et qui signe le retour tonitruant d’un projet qui mérite une belle reconnaissance.

Très froidement recommandé !






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